Pour répondre à la demande de celles et ceux qui vivent à proximité de Dax et qui ne peuvent interrompre leur activité professionnelle pour les 3 semaines nécessaires au suivi de la cure thermale dont ils auraient besoin, certains établissements thermaux ont décidé de proposer des horaires adaptés.
En effet, en dehors de certains cas particuliers tels que la prise en charge dans le cadre d’un accident du travail ou de maladie professionnelle, la cure thermale ne peut donner lieu à la prescription d’un arrêt de travail.
La réalisation de la cure thermale devant être prise sur le temps de congés, l’ensemble de la population active s’est donc détournée peu à peu de la Médecine Thermale.
C’est donc pour renouer des liens avec cette population active et leur permettre d’accéder aux soins, qu’ont été mise en place dès 2016 sur Saint Paul Lès Dax les « Cures Thermales du soir ».
Il s’agit d’une cure thermale conventionnée classique, avec une indication simple ou double (Rhumatologie et/ou Phlébologie) pouvant être prescrite par le médecin traitant ou le spécialiste, et permettant de concilier les contraintes personnelles, professionnelles et les soins thermaux.
Les soins sont au nombre de 72 sur la première indication (généralement Rhumatologie) et de 36 soins supplémentaires lorsqu’il existe une deuxième indication, l’ensemble de ces soins étant répartis sur 18 jours à raison de 4 à 6 soins par jour. Ils sont, bien sûr, identiques à ceux qui sont prodigués le matin.
Il est donc proposé au curiste d’effectuer ses soins thermaux du Lundi au Samedi de 14 H à 17 H pour une cure d’après-midi ou de 17 à 20 H pour une cure du soir.
Se déroulant dans une ambiance plus calme qu’en matinée et avec un personnel restreint, cette cure thermale est généralement très bien accueillie aussi bien par les patients que par les agents thermaux.
Elle est décrite par l’ensemble des curistes comme un moment privilégié permettant d’obtenir un mieux-être tant sur le plan physique que psychique.
Renseignements à prendre auprès des établissements thermaux.
Article - Dr Laurent MILLERA