Il s’agit d’une méthode de stérilisation masculine. C’est une opération mineure, d’environ une dizaine de minutes, non douloureuse, réalisée par un urologue, et qui consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules. Elle se pratique généralement sous anesthésie locale.
Elle n’empêche pas l’éjaculation, car les spermatozoïdes ne représentent que 2 à 3 % de l’éjaculation.
Ce sont les vésicules séminales, situées au-dessus de la prostate qui produisent la plus grande partie du liquide qui est éjaculé.
La production de spermatozoïdes continue après la vasectomie, ceux-ci étant réabsorbés par l’organisme.
Cette méthode de contraception est efficace environ 3 mois après la chirurgie, car de nombreux spermatozoïdes sont encore présents dans les canaux déférents. Cela nécessite un contrôle par spermogramme à la fin de cette période.
Il existe très peu de complications et cette méthode de contraception est fiable à 99 %. Elle n’augmente pas le risque de maladie cardio-vasculaire ni le cancer de la prostate.
La fonction sexuelle reste donc inchangée et il n’existe aucune différence au niveau des sensations.
Tous les hommes majeurs peuvent bénéficier cette contraception quel que soit le statut marital ou le nombre d’enfants.
Elle est prise en charge à hauteur de 70 % par la sécurité sociale, le reste par la mutuelle.
La vasectomie doit donc être considérée comme une stérilisation définitive.
Il existe cependant la vasotomie qui consiste à recréer la perméabilité des canaux déférents. Son taux de réussite et de chance de conception est faible.
Une aide médicale à la procréation FIV-ICSI ou une cryoconservation des spermatozoïdes peuvent également être envisagées.